Freaky night!
Mon téléphone sonne. C’est l’appel de la curiosité. L’envie de relever un défi. Je sent l’excitation monter a la même vitesse que la crainte.
- Vers quelle heure tu veux y aller ?
- Bah… je sais pas, 10h00 – 10h30.
- Right. Mais la… c’est pas un peu casse-cou tous ca? Pas de danger que ca nous tombe sur la tête?
- Fais-toi en pas Djue ! Je vais y aller en premier de toute facon!
- Right. 10h30!
Vendredi, 18 août, 22h30.
Je suis a quelques pieds de l’ancienne brasserie Dow/O’keefs, avec trois de mes compatriotes. De l’extérieur, la facade qui donne sur Peel est completement inaccessible. Mon ami se dirige vers l’Est, empruntant la rue adjacente. Poste de police a proximité. Petite analyse des alentours, c’est beau, on y va !
Apres avoir emprunter la petite ruelle, je vois ou il veut en venir. Il y a un mur aux fenetres évidemment barricadées, sur lequel repose une sorte d’échafaudage, qui nous servira d’échelle pour escalader les deux étages. Je laisse mon ami passer en premier. Je monte. J’essaye de ne pas regarder en bas mais c’est plus fort que moi. C’est haut. Je ne suis qu’aux trois quarts et j’ai déja la chienne. J’atteins enfin le sommet, me hisse sur le petit toit. C’est safe!
Ok, Djue. On va passer par cette fenÍtre-ci. De l’autre coté de la fenÍtre, il n’y a pas de plancher. Tu vas mettre ton pieds sur le petit muret collé au mur. Ensuite tu vas te donner un petit swing pour arriver sur le gros tuyaux. Il est tres solide, pas de danger. Ensuite, tu peux t’asseoir sur le tuyaux et ramper jusqu’au plancher.
Ok... (dit-elle d’une voix peu rassurée)
Je passe une jambe. J’ai vraiment peur la! Je passe mon corps (la fenêtre mesure environ 18 pouces carrés). Je fige. Je me mets a trembler.
- Je serai pas capable, Emman.
- Oui oui, c’est facile tu as vu comment j’ai fait. Passes l’autre jambe, avance-toi.
Je passe l’autre jambe. J’ai tellement chaud soudainement. Je me dis qu’il faut que j’arrête de niaiser. Je ne veux pas passer pour une trouillarde. J’essaye de respirer normalement. Chaque fois que je me dis "GO!" je me vois tomber, me fracassant fatalement la tête sur les poutres.
Emman, j’suis pas capable. C’est vraiment poche mais j’peux pas, merde.
Heureusement, Emman-le-débrouillard a fini par me dénicher une entrée beaucoup plus safe, par la fenêtre voisine, donc il ignorait jusqu’ici l’existence.
Ohhh jubilation, je suis a l’intérieur !!! Il y avait un plancher de ce côté-la, figurez-vous donc !
Nous avons donc commencé notre visite nocturne de cette vieille usine abandonnée. Des tas de vieux tuyaux, d’anciennes (énormes!) cuves a biere, de la vieille paperasse dans les bureaux délabrés, d’immenses salles en ruine. Paysage sinistre, étonnant, épeurant. Nous sommes descendus au sous-sol apres avoir exploré quelques étages. Les fondations de cette batisse sont vraiment impressionnantes. Retour en haut, attention, il manque plusieurs marches! Bref nous sommes restés pres de 4 heures la-bas, a découvrir des trucs et a nous étonner de ce que nous offrait la scene. Je vous montre quelques photos. Ca fout la trouille, non ?




Quand est venu le temps de repartir, j’avoue avoir eu un peu de difficulté avec l’échafaud du début. Plus facile a monter qu’a descendre celui-la. Le tout s’est tout de même bien passé. Vraiment, je pense que ca a valut le coup. J’ai déja hate a notre prochaine expédition !
P.S. Désolée pour les accents... petit probleme technique ;)
- Vers quelle heure tu veux y aller ?
- Bah… je sais pas, 10h00 – 10h30.
- Right. Mais la… c’est pas un peu casse-cou tous ca? Pas de danger que ca nous tombe sur la tête?
- Fais-toi en pas Djue ! Je vais y aller en premier de toute facon!
- Right. 10h30!
Vendredi, 18 août, 22h30.
Je suis a quelques pieds de l’ancienne brasserie Dow/O’keefs, avec trois de mes compatriotes. De l’extérieur, la facade qui donne sur Peel est completement inaccessible. Mon ami se dirige vers l’Est, empruntant la rue adjacente. Poste de police a proximité. Petite analyse des alentours, c’est beau, on y va !
Apres avoir emprunter la petite ruelle, je vois ou il veut en venir. Il y a un mur aux fenetres évidemment barricadées, sur lequel repose une sorte d’échafaudage, qui nous servira d’échelle pour escalader les deux étages. Je laisse mon ami passer en premier. Je monte. J’essaye de ne pas regarder en bas mais c’est plus fort que moi. C’est haut. Je ne suis qu’aux trois quarts et j’ai déja la chienne. J’atteins enfin le sommet, me hisse sur le petit toit. C’est safe!
Ok, Djue. On va passer par cette fenÍtre-ci. De l’autre coté de la fenÍtre, il n’y a pas de plancher. Tu vas mettre ton pieds sur le petit muret collé au mur. Ensuite tu vas te donner un petit swing pour arriver sur le gros tuyaux. Il est tres solide, pas de danger. Ensuite, tu peux t’asseoir sur le tuyaux et ramper jusqu’au plancher.
Ok... (dit-elle d’une voix peu rassurée)
Je passe une jambe. J’ai vraiment peur la! Je passe mon corps (la fenêtre mesure environ 18 pouces carrés). Je fige. Je me mets a trembler.
- Je serai pas capable, Emman.
- Oui oui, c’est facile tu as vu comment j’ai fait. Passes l’autre jambe, avance-toi.
Je passe l’autre jambe. J’ai tellement chaud soudainement. Je me dis qu’il faut que j’arrête de niaiser. Je ne veux pas passer pour une trouillarde. J’essaye de respirer normalement. Chaque fois que je me dis "GO!" je me vois tomber, me fracassant fatalement la tête sur les poutres.
Emman, j’suis pas capable. C’est vraiment poche mais j’peux pas, merde.
Heureusement, Emman-le-débrouillard a fini par me dénicher une entrée beaucoup plus safe, par la fenêtre voisine, donc il ignorait jusqu’ici l’existence.
Ohhh jubilation, je suis a l’intérieur !!! Il y avait un plancher de ce côté-la, figurez-vous donc !
Nous avons donc commencé notre visite nocturne de cette vieille usine abandonnée. Des tas de vieux tuyaux, d’anciennes (énormes!) cuves a biere, de la vieille paperasse dans les bureaux délabrés, d’immenses salles en ruine. Paysage sinistre, étonnant, épeurant. Nous sommes descendus au sous-sol apres avoir exploré quelques étages. Les fondations de cette batisse sont vraiment impressionnantes. Retour en haut, attention, il manque plusieurs marches! Bref nous sommes restés pres de 4 heures la-bas, a découvrir des trucs et a nous étonner de ce que nous offrait la scene. Je vous montre quelques photos. Ca fout la trouille, non ?




Quand est venu le temps de repartir, j’avoue avoir eu un peu de difficulté avec l’échafaud du début. Plus facile a monter qu’a descendre celui-la. Le tout s’est tout de même bien passé. Vraiment, je pense que ca a valut le coup. J’ai déja hate a notre prochaine expédition !
P.S. Désolée pour les accents... petit probleme technique ;)